Le Blog Notes
Cette rubrique est dédiée au récit d’expériences de notre communauté d’Openvoyageurs.
Laissez vous transporter au cœur de l’aventure à travers leurs anecdotes de voyages qu’ils nous font partager.
Si vous aussi vous souhaitez nous faire partager votre expérience, envoyez nous votre récit accompagné d’une photo souvenir sur notre adresse com@openvoyages.fr
Météo capricieuse dans le parc du Mercantour
« Nous sommes en août 2020, dans le parc national du Mercantour, plus précisément à Saint-Martin-Vésubie. Il fait chaud, l’air est lourd, le temps est menaçant. Des orages sont annoncés dans la soirée mais en attendant, nous souhaitons manger une glace. Nous nous garons sur un parking en hauteur et hésitons longtemps sur la tenue à opter :
chaussures fermées + kway
ou tongues + lunettes de soleil ?
Le choix est vite fait pour moi, je convaincs mon copain que, c’est bon, le ciel est tout bleu, la pluie n’est pas prête d’arriver !
Nous descendons jusqu’au glacier. Dans la queue, le temps se gâte. Nous payons notre glace et à ce même moment où nous sortons du magasin, une pluie diluvienne commence à tomber. Nous trouvons tant bien que mal un préau pour nous abriter. Nous sommes en short, débardeur, tongs en mangeant une glace pendant que la température chute en même temps que la pluie se déverse et que l’orage gronde. Impossible de remonter au parking, la route et devenue un toboggan géant ! Nous sommes trempés de la tête aux pieds. Je vous laisse deviner la phrase de mon copain : « je te l’avais bien dit ! ». Mais l’important, c’est d’avoir le ventre bien rempli non ? »
Un bar des plus ruinés à Budapest
« Tout commence une journée de février 2020 dans une petite bourgade appelée Budapest, dans la jolie contrée de Hongrie, le pays où les voyelles n’existent pas. J’étais en voyage avec ma compagne Juliana. La capitale est très connue pour sa vie nocturne et ses « ruins bar ». Nous avions notre petit guide de Budapest et dans celui-ci, il était conseillé d’aller boire un verre dans un bar spécifique, très recommandé. Je met l’adresse sur mon GPS et nous nous y rendons. Sachant qu’en voyage, avec Juliana nous sommes de gros marcheurs et nous faisons tout à pied. Nous avons fait environ 30-35min de marche pour nous y rendre.
Nous sommes arrivés dans la rue du « ruins bar » et c’est avec une grande surprise que nous avons constaté qu’à la place du ruins bar initialement prévu ici, se trouvait un trou béant : le bâtiment avait été détruit il y a peu, il y avait encore les gravats au sol. Nous nous sommes rabattus sur un autre ruins bar où nous avons pris un verre dans un bâtiment sans toit et où nous avons fait connaissance avec des français, nous avons mangé avec eux. »
Trajet de bus mouvementé au Pérou
« Le pire souvenir de voyage (ou le plus improbable), c’était au Pérou en octobre 2017. On part en minibus à 4h du matin pour rejoindre le début de la randonnée pour les Rainbow Mountain (5200m d’altitude !!). Le chemin est très sinueux et la route à peine assez large pour laisser passer le minibus. Moi ? Je suis assise tout au fond de ce dernier, secouée dans tous les sens, aussi bien de haut en bas que de gauche à droite, et surtout, j’ai la diarrhée (fait réel trop fréquent en Amérique du Sud). Impossible de s’arrêter, comment vais-je faire ?
Le trajet empire l’état de mes crampes et mes intestins. Il y a une petite maison au loin, je fais arrêter le bus d’urgence (mes copains m’aident car ça n’est pas facile à négocier), et me voilà chez un vieux monsieur à me vider de mes entrailles dans un sceau en plastique derrière une plaque de taule. Lorsque je remonte dans le minibus, gros fou rire, mes copains se moquent de moi. Quelle aventure !! J’ai tout de même réussi à aller au bout de la randonnée ! »
Excursion folle en minibus
« Un des épisodes les plus drôle de ma vie s’est passé en mai 2019, en Estonie. Mon groupe de 4 copines et moi-même avions loué un minibus qui nous servait de voiture et d’hébergement pour faire le tour le tour de l’Estonie, un magnifique petit pays. Nous venions de passer la nuit dans le minibus et on se préparait à partir, quand un estonien est venu nous demander de l’aide car il avait perdu son téléphone et voulait qu’on le fasse sonner. Nous avons donc accepté mais il s’est mis à pleuvoir d’un coup une très grosse averse. Je suis restée hors du minibus avec une de mes amies pour aider ce pauvre estonien, qui d’ailleurs parlait très mal anglais, pendant que mes 2 autres amies sont montées à bord. L’averse continuait de plus belle et nous avons vu que l’estonien regardait notre coffre avec insistance. Nous avons donc compris qu’il voulait s’y abriter.
Nous avons accepté et l’avons enfermé dedans pour ne pas que nos affaires soient trempées et sommes nous même rentrées nous abriter à l’avant du minibus. La conductrice n’ayant pas suivi cette histoire a commencé à démarrer sans penser un instant que nous avions enfermé un inconnu dans notre coffre. Lorsqu’elle a démarré nous l’avons entendu rire puis crier, ce qui nous a fait énormément rire nous aussi. Puis nous l’avons “libéré” et pour nous remercier de notre “aide” il nous a donné une paire de Rangers taille 43 qu’il venait d’acheter. C’est ainsi qu’un groupe de 5 françaises ont failli kidnapper un estonien dans un minibus. »
Baignade avec les tortues en Indonésie
« Nous sommes en Indonésie, plus précisément sur l’île de Gili air. Non content de profiter d’un cadre paradisiaque pour passer des vacances parfaites, ma famille et moi partons nager dans l’océan. Après un certain temps avec nos palmes et nos tubas nous voyons une forme arriver des profondeurs se dandiner entre les poissons aux couleurs arc-en-ciel.
Voilà donc une tortue qui vient nous rendre visite! Elle semble nous apprécier et se comporte comme un chien qui veut jouer avec un inconnu et après une heure a jouer avec nous, repars vers les abysses vivre sa meilleure vie. »
Quand le destin s'en mêle...
« Alors que nous attendions impatiemment le plus beau coucher de soleil de notre vie, à des milliers de kilomètres de notre terre natale, face aux fameux rocks de Monument Valley, j’ai remarqué un groupe de français qui faisait de même à quelques mètres de nous, notamment un garçon qui avait à peu près mon âge. Plus les minutes passaient, plus son visage me semblait familier et plus il me regardait, intrigué lui aussi. J’ai décidé de prendre mon courage à deux mains et d’aller lui parler, quitte à passer pour une débile qui pensait reconnaître une personne au milieu du désert des Etats Unis.
Il était bien français, et il m’avait bien reconnu lui aussi. C’était mon amour de vacances 4 ans auparavant lors d’un voyage en Corse, je ne pensait jamais le revoir, à mon plus grand regret. Et c’est devant un des plus beaux spectacle de ma vie que j’ai à nouveau fait sa rencontre. Ce souvenir est cher à mes yeux car l’expression « le monde est petit » à pris tout son sens ce jour là. Pour moi, on ne rencontre pas les gens par hasard. Grâce à cette histoire on a pu reprendre contact ! Je suis une grande amoureuse de voyages et cette histoire m’a faite rêver. »
Minutes de gloire en Hongrie
« Lors de notre dernier jour de voyage à nous décidons d’aller manger un chimney cake. Nous sommes dans l’hypercentre de la ville quand sur notre droite nous voyons un monsieur pris de diarrhée, déféquer dans la rue. Nous nous empressons de quitter cette rue. Nous arrivons dans une autre rue et un monsieur nous arrête, nous parle en anglais et nous demande si nous sommes en couple.
En grand fanfaron que je suis, je lui répond que non c’est ma sœur. Blague à part, cette personne nous interview sur notre vision du couple et nous finissons sur YouTube, sur la chaîne de ce monsieur dont j’ai oublié le nom mais qui avait plus de 100k abonnés ! »
Rencontre inoubliable en Laponie
« En février 2019, je me suis inscrite dans un séjour de groupe pour aller en Laponie voir les aurores boréales. Je devais initialement partir avec une amie donc je me suis inscrite, mais mon amie a finalement changé d’avis et m’a laissé tomber. Je me suis donc retrouvée à partir seule avec une cinquantaine d’inconnus pour une long trajet en bus de 26 heures. Arrivant parmi les premières le jour du départ, je me suis installée sur une place seule dans le bus. Comme personne ne me connaissait, la place à côté de moi est restée vide jusqu’à la dernière minute. Quelques minutes avant le départ, une femme en retard est arrivée un peu paniquée et a pris la dernière place libre dans le bus: à côté de moi. Il était environ 5h00 du matin, je ne connaissais personne et je n’avais pas spécialement envie de discuter. Mais cette fille m’a parlé tous le long des 26 heures de bus.
Au début cela m’énervait beaucoup car je n’avais pas envie de parler et elle avait un fort accent que j’avais du mal à la comprendre. Puis plus les heures sont passées plus je l’ai trouvé sympathique. Au bout des 26 heures de bus nous avons finalement décidé de nous mettre dans la même chambre à l’auberge, puis nous sommes devenus inséparables tout le long du séjour. Evidemment nous nous sommes également remises à côté au retour pour les 26 heures de bus restantes. Après cela nous avons continué à nous voir régulièrement car nous habitions la même ville, et nous sommes même reparti ensemble en voyage en Autriche et dans d’autres villes de France qu’elle ne connaissait pas. Cette personne est l’une des plus belle rencontre de ma vie, et je suis vraiment heureuse d’être parti faire ce voyage que je n’avais pourtant pas envie de faire seule, car je ne l’aurai jamais rencontré sinon. »
L'hôtel farceur à Malte
« J’étais avec mon conjoint dans un hôtel à Malte en 2018, et la nuit commençait à tomber. Ce dernier voulait à tout prix éteindre la lumière allumée sur le balcon. Ne trouvant pas le bouton, il m’appelle. Je sors sur le balcon, ferme la baie vitrée derrière moi pour éviter que les moustiques rentrent, quand soudain… je me rend compte que nous sommes coincés à l’extérieur…
s’en est suivi des cris pour appeler les personnes à l’extérieur et les voisins, pour qu’au final, après une demi-heure de réflexion, mon conjoint démonte la porte vitrée ! Plus de peur que de mal, nous avons pu dormir dans notre chambre et nous n’avons plus toucher à la lumière extérieure ! »
Tous en choeur à Central Park
« Lors d’un séjour de groupe à New-York j’étais avec les autres membres du groupe en train de pique niquer à Central Park. Comme il faisait beau, j’avais une casquette. Un ami m’a piqué ma casquette pour rire et a imité quelqu’un faisant l’aumône. Cela m’a donné l’idée de chanter en mettant la casquette retournée devant nous pour récolter de l’argent. Mes amis ont suivi le mouvement et nous nous sommes mis à chanter tous en chœur des chansons françaises.
Ce qui à la base était juste un délire entre amis est parti en réelle chorale et de nombreuses personnes se sont arrêtées pour nous écouter et nous donner de l’argent. Au bout de 15-20min nous avons récolté environ 15 dollars soit 1 dollar par personne !
Souvenir mémorable ! »
Mésaventure en Italie
« J’étais en voyage avec ma famille en Italie et j’ai fini à l’hôpital à Rome ! Au début tout allait bien mais au fur et à mesure des jours, ma joue faisait que de doubler de volume… Au début je laissais faire en me disant que ça finirait par dégonfler et en fait à Rome, ça continuait et je ressemblais à un Bogdanof donc j’ai testé le système hospitalier de l’Italie et c’est pas folichon. Le mec m’a diagnostiqué un zona (alors que je n’ai jamais eu la varicelle) et en plus m’a fait signer un papier qui disait qu’en cas de souci je ne peux pas les poursuivre (pas folle la guêpe) !
Résultat : 100€ de médicaments (qui m’ont rendu bien malade) pour calmer l’inflammation et une soirée à faire sortir du pue de la joue le soir même car le mec a refusé de m’inciser en disant que ça pouvait attendre.
Au début j’étais déprimée par ce qui m’arrivait mais quand ça a commencé à aller mieux, on en rigolait dans le métro de Naples. »
Une sortie en bateau piquante en Thaïlande
« Ma folle aventure s’est passée en Thaïlande en 2018. J’étais avec des amis dans un bateau pour voir les îles Phi Phi pendant un après midi. À un moment, le bateau s’arrête et nous offre l’occasion de se baigner dans l’eau claire. Au moment de remonter sur le bateau, c’est moi la dernière à grimper sur l’échelle. Tuba en bouche, je mets les mains sur l’échelle, et me propulse a l’aide de mes jambes. Et là, tous les passagers du bateau, qui ne me voyaient pas car j’étais encore en bas, m’entendent littéralement hurler dans mon tuba (donc le bruit était d’autant plus inquiétant).
En fait, en me propulsant, j’ai donné un grand coup de pied dans un oursin qui avait des pics de 20cm de long.
Résultat des courses, des pics d’oursins dans le pied pendant tout le reste du voyage, du mal à marcher mais ça ne m’a pas empêché de profiter pour autant ! »
Sous les feux des projecteurs ghanéens
« Super souvenir lors d’un voyage au Ghana où nous avons dansé sur la scène nationale de la capitale Accra par un concours de circonstances toutes plus improbables les unes que les autres. Nous ne sommes pas prêt d’oublier ce voyage. »
Massage chatouilleux
« Grosse partie de rigolade lors d’un massage en voyage avec mon amie qui était très chatouilleuse et qui était morte de rire tout le long dans un moment supposé nous détendre. Nos rires ont également entraîné nos 2 masseuses dans un fou rire sans fin. »
Excursion rafraichissante sur l'île de Comino
« Escapade sur l’île de Comino qui a mal tournée avec mon épouse. Ile pourtant réputée pour son beau temps toute l’année, nous nous sommes pris la plus grosse rincée de notre vie ! L’île n’étant pas habituée à ce genre de perturbation météorologique, le système d’écoulement des eaux était saturé et débordait de partout, causant à mois une inondation dans les rues. Sinon, c’était un super voyage. »
La magie parisienne
« Week-end à la capitale pour la première fois. Alors que je contemplait la Dame de Fer étincelante aux côtés de ma famille, j’entend soudain une petite personne crier mon nom. C’était ma meilleure amie d’enfance. Etant donné que nous habitions dans le Sud de la France, cela est donc très improbable ! »
Le volcan capricieux
« Au moment de mon retour d’un séjour à Marrakech le volcan islandais venait d’entrer en éruption et tous les vols vers la France étaient annulés et reportés. On a passé 3 jours à faire la queue non stop à l’aéroport pour avoir un vol, on dormait sur le sol dans le hall d’accueil et on se nourrissait avec les distributeurs automatiques parce qu’on voulait surtout pas s’éloigner des guichets. »